Aspirine 500 mg Upsa 20 cp effervescents
ASPIRINE UPSA 500 MG 20 CP EFFERVESCENTS
COMPOSITION : acide acétylsalicylique 500 mg
MÉCANISME D’ACTION :
Analgésique et antipyrétique. Inhibe la synthèse des prostaglandines, ce qui empêche la stimulation des récepteurs de la douleur par la bradykinine et d’autres substances. Effet antiagrégant plaquettaire irréversible.
Indications thérapeutiques et posologie orale :
- Douleur (céphalée, dentaire, menstruelle), fièvre : >16 ans : 500 mg/4-6 h, ou 500 mg-1 g suivi de 500 mg/4 h ; max. 4 g/jour.
- Inflammation non rhumatismale (douleur musculosquelettique, lésions sportives, bursite, capsulite, tendinite, ténosynovite aiguë non spécifique) ; polyarthrite rhumatoïde, arthrite juvénile, ostéoarthrite et fièvre rhumatismale : adultes, 1 g/6 h.
- Antiagrégant plaquettaire (prophylaxie de : IDM ou récidive d’infarctus chez les patients présentant une angine de poitrine instable ou des antécédents d’IDM, occlusion du pontage aortocoronarien, thrombophlébite, phlébothrombose et thromboses artérielles, thromboembolie postopératoire chez les patients porteurs de prothèses vasculaires biologiques ou de shunts artérioveineux ; traitement de l’AIT chez les hommes présentant une ischémie cérébrale transitoire pour réduire le risque d’AVC) : 100-300 mg/jour.
CONTRE-INDICATIONS
Ulcère gastroduodénal actif, chronique ou récurrent ; troubles gastriques répétés, antécédents d’hémorragie ou de perforation gastrique après traitement par AINS ; asthme ; hypersensibilité aux salicylates, AINS ou tartrazine ; troubles de la coagulation ; I.R. ou I.H. sévères ; polypes nasaux associés à l’asthme induit ou aggravé par l’AAS ; enfants de moins de 16 ans (risque de syndrome de Reye) ; 3e trimestre de grossesse à des doses > 100 mg/jour.
PRÉCAUTIONS
Consommation habituelle d’alcool (risque d’hémorragie gastrique), déficit en G6PD, urticaire, rhinite, HTA, personnes âgées. Ne pas prendre avant (1 sem) ou après une extraction dentaire ou une chirurgie, ni en cas de goutte, métrorragies ou ménorragies. Risque d’hémorragie, d’ulcération et de perforation du tractus digestif supérieur. Éviter l’association avec des médicaments augmentant le risque d’hémorragie. Ne pas utiliser systématiquement comme prévention des réactions vaccinales. Éviter l’usage concomitant avec héparine + thrombocytopénie. Utiliser la dose la plus faible efficace. Si la douleur persiste > 5 jours, la fièvre > 3 jours, s’aggrave ou si d’autres symptômes apparaissent, évaluer la situation clinique. Insuffisance hépatique
Contre-indiqué en I.H. sévère. Insuffisance rénale : contre-indiqué en I.R. sévère. Interactions : augmente le risque d’ulcères et d’hémorragies gastro-intestinales avec : autres AINS, corticoïdes. Augmente le risque d’hémorragies avec : ISRS, anticoagulants oraux (héparine, warfarine), thrombolytiques, antiagrégants plaquettaires, alcool. Risque d’insuffisance rénale aiguë avec : diurétiques, IEC. Réduit l’effet de : IEC, ARA II, antihypertenseurs β-bloquants, interféron alpha, uricosuriques (probénécide, sulfinpyrazone). Niveaux plasmatiques augmentés avec uricosuriques. Augmente l’effet de : insuline, sulfamides hypoglycémiants. Augmente sa toxicité avec : cimétidine, ranitidine, zidovudine. Augmente la néphrotoxicité de : ciclosporine. Augmente l’ototoxicité de : vancomycine. Augmente les niveaux plasmatiques de : lithium, digoxine, barbituriques, zidovudine, ac. valproïque, phénytoïne, méthotrexate (ne pas associer avec méthotrexate à fortes doses ; à faibles doses, surveiller hémogramme et fonction rénale). Excrétion rénale augmentée par antiacides. Lab : dans le sang : augmentation du glucose, paracétamol et protéines totales ; réduction de l’ALT, albumine, phosphatase alcaline, cholestérol, CPK, LDH et protéines totales. Dans l’urine : réduction de l’ac. 5-hydroxy-indolacétique, ac. 4-hydroxy-3-méthoxy-mandélique, œstrogènes totaux et glucose.
Grossesse Cat. D. Risque d’avortement et de malformations cardiaques et de gastroschisis. 1er et 2e trimestre : utiliser uniquement en cas de nécessité stricte à faible dose.
Contre-indiqué au 3e trimestre car il contribue aux saignements maternels et néonataux et à la fermeture prématurée du canal artériel.
Allaitement : l’acide acétylsalicylique est excrété dans le lait maternel, son utilisation n’est donc pas recommandée pendant la période d’allaitement en raison du risque d’effets indésirables chez l’enfant.
EFFETS INDÉSIRABLES
hypoprotrombinémie, rhinite, spasme bronchique paroxystique, dyspnée, hémorragie gastro-intestinale, douleur abdominale, nausées, dyspepsie, vomissements, ulcère gastrique/duodénal, urticaire, éruption, angio-œdème. Interrompre le traitement en cas de survenue de surdité, acouphènes ou vertiges.
Source : Pharmacie Edelweiss